A vos marques. Prêts ? #Startup

Sophie

Objet de tous les fantasmes à travers le monde, à mesure que ses acteurs révolutionnent notre quotidien, le phénomène startup fascine autant qu’il inquiète.

Aucun secteur d’activités n’échappe plus aux audaces de ces nouveaux entrepreneurs, semant parfois un vent de panique dans les entreprises déjà bien installées. Pas d’autre choix aujourd’hui que d’accepter la remise en question et de bousculer les lignes.

Comment s’inspirer de ces jeunes pousses pour gagner en agilité et créativité ?

Quelles sont les clés pour que les entreprises subsistent dans ce monde en perpétuel mouvement ?

L’esprit d’entreprise, le rapport au temps, à l’argent, l’acceptation de l’incertitude et la remise en questions font partis des points forts des startup.

Le rapport accéléré au temps et à l’argent est une des caractéristiques remarquables des jeunes pousses. « Il y a une angoisse du temps long dans les startup ». Ce qui pourrait être perçu comme une faiblesse s’avère être une capacité à dépenser uniquement ce qui est strictement nécessaire et agir vite pour développer son offre. Les startuppers qui réussissent n’ont qu’une idée en tête : l’efficacité !

La souplesse et l’adaptabilité dont ils sont capables sont également extraordinaires. « Certains experts définissent les startups comme un groupe d’humain dont la caractéristique est sa capacité à créer de nouveaux produits ou services dans des conditions d’extrême incertitude ».

Innover, faire preuve de créativité, savoir se remettre en question et rebondir suite aux multiples échecs auxquels ils peuvent être confrontés.

Selon Steve Jobs, la différence entre un entrepreneur qui réussit et celui qui échoue tient à la persévérance. Quant à Xavier Niel il a déclaré « nous ne sommes que l’accumulation de nos échecs. C’est sur la base de nos erreurs que l’on est capable de créer ».

Refuser le droit à l’erreur, c’est limiter la prise de risque, l’expérimentation et les innovations.

Pour innover, il faut aussi savoir s’ouvrir. C’est la raison pour laquelle les startups fonctionnent à plusieurs.
Les entreprises n’ont donc plus d’autre choix que de s’adapter en s’associant avec des acteurs plus petits qu’eux et plus disruptifs.

Alors ? Comment adapter les bonnes pratiques des startup à des structures qui existent depuis longtemps ?

D’après le livre de Philippe Bloch, 2 leçons sont à retenir :

1. L’esprit d’entreprise, voilà la clé !

Créer un état d’esprit partagé par tous les membres d’une équipe est essentiel. Plus facile à dire qu’à faire, pour autant, c’est aussi la chose la plus difficile à copier par un concurrent une fois qu’il est durablement installé, ce qui en fait sa magie et la plus belles des aventures.

2. Place au management « intrapreneurial » !

Plutôt que d’envier la créativité et l’agilité de ces nouveaux concurrents surgis de nulle part et qui inventent des solutions qui étaient à la portée de vos équipes, pourquoi ne pas entamer une vraie révolution managériale et transformer vos collaborateurs en intrapreneurs ?

Pour réussir ce changement et se donner les meilleures chances de succès, il faut à la fois faire émerger un maximum de leaders et multiplier les intrapreneurs partout dans l’entreprise, tous métiers confondus.

Chacun de nous, quel que soit le poste qu’il occupe, peut faire bouger les choses au niveau qui est le sien s’il en a l’envie et la volonté.
Alors, si vous pensez que le jeu en vaut la chandelle et que vous souhaitez privilégier la vision, l’agilité et le collectif, n’hésitez pas à vous inspirer des pratiques gagnantes des startups.

A vos marques. Prêt ? Startups !